On le dit aujourd’hui le moral au plus bas, déboussolé, perdu, marchant peut-être lui aussi «comme un mort-vivant», à l’image de Gabriel Matzneff, l’écrivain français pédophile déchu de son trône, planqué quelque part sur la côte ligure. Accusé de relations sexuelles avec un jeune homme de dix-sept ans, Paul Frochaux vient à peine de quitter son poste de curé de la cathédrale de Fribourg que la nomination de son successeur doit être annulée en catastrophe. Mais l’Eglise, oui. Le diocèse a rendu public mercredi les résultats de deux enquêtes lancées début 2020 suite aux accusations visant Paul Frochaux. Mais l’affaire, d’abord raillée par l’évêque Charles Morerod, est un séisme qui semble bien faire apparaître au grand jour l’existence d’un véritable réseau gay au sein de l’Eglise catholique en Suisse romande. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. D’une manière ou d’une autre, il y a un harcèlement mais je ne sais pas dans quel sens il s’exerce.». Au début de la tempête, l’abbé Frochaux pense encore qu’il va s’en sortir grâce à ses innombrables et puissants relais. Mgr Morerod annonçait en outre l’ouverture d’une «enquête, interne, sur la non-transmission d’informations, le manque de discernement et la disparition de documents.». Comment va-t-il affronter la gestion des autres noms cités dans la fameuse lettre accusatrice? «Paul est dans le déni, pour lui c’est une machination, témoigne l’un de ses amis. A l’époque, ces faits ont été rapportés comme «un paternalisme un peu trop appuyé» et sans précisions sur l’âge de la victime, a expliqué mercredi le responsable de l’enquête, Cédric Chanez, devant la presse à Fribourg. La deuxième enquête, confiée à un expert externe, l’avocat genevois Maurice Harari, est arrivée à la conclusion que «les événements de 1998 sont restés isolés». Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. La responsable diocésaine de la communication a confirmé… L’homme avait été choisi après la démission de l’abbé Frochaux accusé d’abus sexuel sur mineur le mois dernier. Intox? Comme le dit le proverbe: celui qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage.». Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Il avait cru sur parole des membres haut placés du clergé chilien qui avaient déployé grosso modo la même stratégie qu’à Fribourg: les victimes étaient dépeintes en affabulateurs coupables de tous les maux. A noter qu’une troisième enquête est encore en cours auprès de la justice pénale vaudoise au sujet de l’affaire de Torgon. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. par frb. Un nouveau scandale qui mine le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), confirmant une fois de plus la présence en son sein d’une importante communauté homosexuelle. Après quelques apparitions médiatiques assez calamiteuses, le chanoine de 68 ans se terre. L’homme avait été choisi pour remplacer un certain abbé Frochaux, démissionné pour abus sexuel sur mineur le mois dernier. Cet homme de 46 ans devait remplacer l’abbé Paul Frochaux le 1er septembre, démis de ses fonctions après des soupçons d’abus sexuels sur un mineur… peu avant qu’un successeur pressenti soit écarté pour les mêmes motifs. Mgr Morerod a-t-il agi par naïveté, croyant sur parole ses amis Frochaux et de Raemy, dont il est lui aussi très proche? Où il fait part aussi de la vive campagne de dénigrement contre lui qui s’ensuivit. Inscrivez-vous et recevez les newsletters de votre choix. Toujours sur Forum, l’émission de la Radio suisse romande, Mgr Morerod semble l’avoir oublié, comme si cela était parfaitement normal, lorsqu’il glisse un malheureux «bon, [c’était] un homme adulte» en évoquant l’affaire du chalet de Torgon, reconnue devant lui par l’abbé Frochaux en 2016. Dans une société civile, chacun vit sa sexualité comme il l’entend, avec qui il veut, mais dans l’Eglise, les prêtres font vœu d’abstinence et doivent s’affranchir de leurs passions et de leurs pulsions pour pouvoir librement aimer Dieu. On y raconte son histoire, qui ressemble furieusement à celle que traverse aujourd’hui l’abbé Nicodème Mekongo. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Cherchez l’erreur!». Concernant cette deuxième problématique, il ne s’agit pas de faire «le procès des orientations sexuelles» mais d’interroger «la fidélité des prêtres à leur engagement» avec l’Eglise. D’autres révélations tombent le 3 février. Et je remercie l’évêque de l’avoir dit.», Il peut le remercier en effet, car l’évêque Morerod le soutient en adoptant la même ligne de défense: il jette lui aussi le trouble sur l’accusateur, évoquant «une forme de chantage», et révélant qu’«il y a une procédure canonique contre le prêtre accusateur à cause de la grande insatisfaction de ses paroissiens qui se plaignent auprès de moi depuis longtemps» – en fait, l’affaire d’un enfant naturel dont une rumeur, pour l’heure non étayée, veut qu’il soit le père. Je ne l’ai pas connu comme ça! Mais il se souviendra encore longtemps du 21 décembre dernier, la journée où il va tout perdre. Nommé il y a quelques jours à la tête de la cathédrale de Fribourg, il avait tout du prêtre irréprochable. Avant de se retrouver avec son membre dans la bouche de l’abbé. Et admise désormais publiquement par ce dernier dans un SMS qu’il nous a fait parvenir dimanche 16 février: «J’assume la responsabilité de la situation qui s’est passée à Torgon il y a vingt-deux ans. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. D’autres ecclésiastiques devront bien finir par s’expliquer sur leurs mœurs supposées, décrites sur plusieurs pages: comme, par exemple, ce jeune prêtre qui interroge Nicodème un beau matin après avoir passé la nuit avec Paul Frochaux dans une chambre du deuxième étage: «On ne t’a pas trop dérangé avec le bruit cette nuit?» Ou cet autre qui dispose des M&M’s sur son lit avec lesquels il forme un cœur. J’affirme que c’est l’unique défaillance que j’ai eue au cours de quarante années de séminaire et de sacerdoce.». Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Sa nomination a été annulée en catastrophe. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. C’était compter sans le veto du Conseil épiscopal qui préférerait le mettre au vert, au Canada ou au Portugal […] Au dernier épisode, Paul ferait l’objet d’une plainte déposée à l’évêché par une femme pour violence. Les scandales s’enchaînent à l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF). «J’aimerais bien faire autre chose que de traiter ce genre de problèmes», a admis Mgr Morerod, interrogé sur l’accumulation des affaires dans son diocèse. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Dans ces pages, un autre nom apparaît à de nombreuses reprises, celui de Mgr Alain de Raemy, l’évêque auxiliaire de Fribourg, le bras droit de Mgr Morerod, ancien chapelain de la Garde suisse au Vatican, ami inséparable depuis quarante ans de l’abbé Frochaux – ils possédaient ensemble un chalet en Valais, dont on parlera plus loin. A Fribourg, l’abbé Frochaux, c’était quelqu’un. Information sur la révélation d'Arès ou pèlerins d'Arès, le gourou s'appelle Michel Potay et compilation d'articles sur les sectes et religions. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. «Il est en vacances», nous a répondu la semaine dernière son secrétariat. Lire aussi: Lancement d'un grand appel à témoins sur les abus sexuels dans l'Eglise en France. Il m’accuse de harcèlement sexuel et finalement reconnaît devant la police vaudoise qu’il n’y a pas eu d’actes sexuels dans la cure de Vevey. Sur sa page Facebook, Frochaux est aux anges: «Le vent médiatique a bien tourné», se réjouit-il. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Mgr Morerod avait donc beau jeu de déclarer qu’«après enquête, la police a conclu qu’il n’y avait aucune raison de poursuivre» les accusations contenues dans la fameuse lettre de l’abbé Nicodème: la police d’une société civile ne poursuit évidemment pas les relations sexuelles entre adultes consentants. https://www.letemps.ch/suisse/michel-grandjean-mariage-pretres-ne-resoudra Il dénonça bien les faits à l’évêché en 2001, il y eut bien une réunion avec les autorités mais, depuis, les traces se sont volatilisées, il ne reste plus qu’une page fragmentaire de dossier dans les archives du diocèse… On sait que l’abbé Frochaux fit contrition, rédigea une lettre d’excuses alambiquée à sa victime tout en l’accusant de l’avoir «provoqué»! Mgr Morerod a lui-même été mis au courant à trois reprises de l’affaire, mais «sans indication sur l’éventuelle gravité des faits», a affirmé Cédric Chanez. Charles Morerod n'était pas au courant de la gravité des abus sexuels reprochés à l'abbé Paul Frochaux, selon une enquête du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de … «Tout ce qui est dans sa lettre est surréaliste! Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l'ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Sa nomination a été annulée en catastrophe. Officiellement au repos, quelque part entre Le Landeron, son village d’origine sur les rives du lac de Bienne, et peut-être le Valais, où il aimait passer week-ends et vacances. L’évêque a estimé que des affaires continueraient de sortir, tout en reconnaissant se sentir un peu désarmé. Le climat général «homo-érotique» décrit par l’abbé Nicodème dans sa lettre, confirmé par de nombreux autres témoignages recueillis par nos soins, mine désormais le diocèse. Une rencontre acceptée de longue date. Le 3 février dernier, il avait saisi encore une fois la police vaudoise de l’affaire de Torgon, suspendait l’abbé le lendemain, avant de faire parvenir un communiqué à la presse, le 9 février, dans lequel il «réfute vigoureusement avoir couvert des abus ou en avoir protégé les auteurs», assurant «avoir transmis – comme il l’a toujours fait – l’intégralité des informations en sa possession à la police». L’Illustré révélait mercredi que l’élu menait en fait une double vie en cherchant des conquêtes sans lendemain sur un site de rencontres homosexuel. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’ Illustré , qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Il va saisir cette tribune pour opérer un rétropédalage à 360 degrés. «Je trouve bien de quitter momentanément le ministère», lâche crânement l’infortuné à nos confrères du site Cath.ch. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Il en fait le récit détaillé dans une longue lettre de 15 pages, adressée à l’évêque Charles Morerod le 29 octobre 2019. Rattrapé par son passé, soupçonné d’abus sexuels – qu’il reconnaît –, il est aujourd’hui suspendu. A Fribourg, l’abbé Frochaux, c’était quelqu’un. «Aussi longtemps que nous cherchons à protéger d’abord notre institution, nous passons à côté de notre devoir», dit-il d’entrée, presque en forme d’aveu. «Mgr Morerod a pris un gros coup sur la tête avec toute cette histoire, dit Jean-Marie Fürbringer, vice-président de la Sapec, il s’est rendu compte que des gens qu’il avait tendance à croire sur parole n’étaient pas aussi propres qu’ils en avaient l’air.» «L’évêque a perdu la main, à moins qu’il n’ait carrément perdu pied», ira même jusqu’à écrire le rédacteur en chef de La Liberté, Serge Gumy.Pour cet évêque résolument original au franc-parler un peu bizarroïde, que beaucoup d’observateurs voyaient devenir un jour cardinal, tout paraît cependant loin d’être réglé. L’abbé Frochaux nie toute activité d’ordre sexuel avec d’autres personnes passées par la cure. Hasard du calendrier, le 12 février, Mgr Morerod doit s’exprimer à Lausanne devant les membres de la Sapec (association de soutien aux personnes abusées dans une relation d’autorité religieuse). Cela ne signifie pas que l’abbé accusateur, qui officie aujourd’hui à Peseux (NE), ait menti, a précisé l’avocate Ludivine Delaloye, qui représentait mercredi Me Harari.
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